Est-ce normal d’avoir des portes ouvertes aux mondes invisibles ? Est-ce normal d’avoir une sensibilité qui nous fait accéder à des informations que nous n’aurions pas autrement ?
Au Moyen-Âge, ces portes ouvertes étaient assimilées par l’Eglise à des failles dans lesquelles s’engouffre le diable. Pour être un bon fidèle, il fallait afficher une normalité affligeante et cacher scrupuleusement les dons, les qualités extraordinaires qui nous rendent riches et si différents les uns des autres. La psychiatrie, née au 19ème, a entraîné la naissance d’une nouvelle définition de la normalité. Mettre les humains dans deux cases, les normaux et les anormaux, relève d’un fonctionnement primaire et pas moins manichéen que celui des ecclésiastiques des siècles précédents. Classer, ranger, enfermer dans des cases, réduire, tronquer, exclure, sont les adjectifs relatifs à la procédure de normalisation. De nombreuses personnes extrasensibles souffrent de cette normalisation, certains d’entre eux survivent en cherchant à cacher leur sensibilité au monde, de peur qu’elle soit considérée comme anormale.
Comment sortir de cette normalisation ?
En nous réduisant à des êtres fonctionnant uniquement dans un monde matériel, nous nous sommes auto-mutilés collectivement. Il est temps de reconnaître à quel point notre corps dispose de portes ouvertes aux mondes subtils sans que pour l’instant, nous sachions expliquer comment tout cela puisse être possible. Nier le fonctionnement subtil du corps profite au corps médical, cela lui permet de garder son pouvoir sur l’être humain. Admettre qu’au fond, nous ne comprenons encore si peu de choses de la vie serait certainement une attitude beaucoup plus appropriée.
L’anormal n’existe qu’en tant qu’opposé au normal. Plus de normal – plus d’anormal.
J’ai souffert de cette histoire de normalité durant mon adolescence, dans un mal-être qui se manifestait surtout dans mes relations avec les filles. J’avais tout pour plaire et engager des relations mais trop mal dans ma peau, trop de manque d’assurance, trop d’informations de mon corps que je ne pouvais pas gérer. Je préférais être seul tout en rêvant de relations d’amour extraordinaires. J’ai réussi à sortir de cette histoire « d’anormalité » en rencontrant d’autres personnes, elles aussi extrasensibles, mais il m’a fallu beaucoup de temps pour reconnaître les véritables dons que j’avais.
Chaque fois que l’on se pose la question « suis-je normal ? », nous pourrions remplacer cette question par d’autres questions du genre :
- En quoi suis-je si particulier ou différent ?
- Comment mieux gérer cette différence ?
- ou encore : Quelle est ma considération limitante sur l’univers qui fait que je me perçois comme anormal ?
Quel est le don qui se cache derrière le sentiment de ne pas être comme les autres ?
Voici 5 astuces pour se débarrasser de l’idée d’être anormal
- Affirmer une autre croyance par rapport à l’idée de la normalité: Faire cela en prononçant à voix haute la phrase suivante: « Dorénavant, je considère que la normalité n’existe pas, que nous sommes tous différents et que l’Univers m’accueille totalement comme je suis »
- Considérez que l’idée de normalité est aussi véhiculée par votre arbre familial: Débarrassez vous de la pression transgénérationnelle en visualisez une assemblée constituée de vos aïeux. Cela peut être désagréable à faire, et plus ça l’est, plus ce sera efficace. Puis vous leur dites à haute voix que vous leur rendez toute la pression qu’ils génèrent pour vous empêcher d’être qui vous êtes. Faites cela autant de fois que vous ressentir la pression qui vient de vos ancêtres.
- Pardonnez-vous d’avoir crée, d’une manière consciente ou inconsciente, l’idée de la normalité.
- Les yeux fermés, passez un instant à imaginer un monde débarrassé de l’idée de la normalité.
- Toujours les yeux fermés, ressentez-vous exister dans ce monde, sans normalité que vous venez de créer.
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